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boobies ? [PV : Oryline]

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Message par Tina Jeu 26 Oct - 8:41

_Tu penses vraiment qu'on peut être efficace ainsi accrochée ? Il faut couper les menottes !
_ Bien entendu trésor, dit moi, tu n’aurais pas une pince coupante dans ta culotte tant que nous y sommes non ?

Ce sarcasme commençait vraiment à énerver Tina. C'était son bateau, elle savait parfaitement où trouver le nécessaire pour ça.
Ah moins que …
Alors qu'Oryline s'était relevée pour mitrailler ses ennemis, leur ordonnant de quitter les lieux, avec des mots plus crus, Tina chercha de tout les cotés un moyen de crocheter ces menottes. Il y avait de la vaisselle renversée, les morceaux de verre un peu partout, des factures, des …
Ah parfait !
Tina étendit sa jambe pour attraper des papiers reliées entre eux par un trombone entre eux avec son pieds. Elle ne pouvait pas utiliser le reste de son corps ou Oryline aurait du mal à utiliser son arme.

Sans se soucier de leur ennemi arrivant vers elle, Tina prit le trombone qui attachait les feuilles entre elles et commença à le tordre à l'aide de sa mains libre et de ses dents. Elle essayait de lui donner une forme adéquate pour crocheter les menottes, mais à l'aide d'une seule main et des dents ce n'était pas forcement évident. Oryline commença à s'avancer vers l'homme au masque qu'elle avait vu tantôt, et une espèce de femme renard qui était prête à en finir. Tina du suivre le mouvement, mais continua son opération.

Soudain, l'inconnu arracha le cœur de son assaillante à sa frêle poitrine et le laissa tomber comme une vulgaire chose.
Tina resta en retrait derrière la sirène et commença à crocheter leur lien. La scène ne lui faisant ni chaud ni froid.
Oryline mitraillait l'étrange homme mais aucune balles ne semblaient avoir raison de lui, comme s'il portait une armure sous ses vêtements. Finalement, Tina n'entendait plus les tirs. Oryline devait être à cours. La belle rejeta un regard sur la scène tout en continuant à crocheter ces menottes. Bon sang ! C'était plus difficile que dans ses souvenirs !
L'étrange homme finit par arriver devant la sirène et la prendre par la gorges.
Ce n'était vraiment pas le moment d'avoir un poids mort avec elle ! Si Oryline mourrait maintenant, Tina ne pourrait certainement pas s'enfuir par la suite ainsi accrocher à un cadavre plus lourds qu'elle.

_Ne me force pas à me mettre en colère Oryline, tu…

_Ah non, c’est Waster pour toi. Non, c’est même Miss Oryline Waster.

_Je ne veux pas vous faire de mal…

_ Alors que voulez-vous ?! Prenez tout ce que vous voulez mais laissez mon équipage s’en aller!

Tina ne comprenait pas comment on pouvait être altruiste dans un moment pareil ? Elle n'en avait rien à faire de ces gens, et ne comprenait pas comment une patronne pouvait penser au bien être de ses employés. La mafia était du genre à ne sauver que les dirigeant et les larbins étaient facilement remplaçables. La sirène était peut-être moins garce qu'elle en avait l'air.
Mais ce n'était pas bon pour Tina. Pas bon du tout.

_ C’est vous que nous voulons.

Oh oui ! Prend là et casse toi !
Surtout que d'après ce qu'elle entendait, il voulait Oryline en vie et vu comment il s'occupait des autres personnes à bords, Tina allait certainement faire partit des personnes à abattre pour arriver à leur fin.
Non mais pour qui il se prenait ? Tina était tout de même l'une des personnes les plus recherchées de la ville, plus convoitées par les puissants, crains par les moins offrants. Elle n'allait pas se laisser faire aussi simplement, et même si pour ça elle devait aider quelqu'un.
Tina sortit de derrière Oryline, fusillant l'homme au masque du regard, à peine avait-il eut le temps de la voir qu'elle s'accroupit pour lui faire un croche patte et lui faire lâcher sa prise sur la demoiselle aux cheveux bleus.

_Si c'est vraiment elle que tu veux, j'espère que tu as de bonnes jambes !

La belle lui lança un air de défit alors qu'il était toujours à terre, la fixant lui aussi à travers son masque de corbeau. Tina força la sirène à se relever et commença à courir. L'eau n'était peut-être pas son élément mais Tina était très rapide et endurante sur terre.

_S'il te veut vraiment il va nous suivre avec ses sbires. Alors cours !

Heureusement que Tina connaissait très bien la ville. Elle entraina la demoiselle à travers les ruelles sombres, sans se soucier des personnes présentes qui devaient certainement fuir la fusillades et s'étonner de voir deux demoiselles dans tel accoutrement et si étroitement liés.

Après être presque sûr de les avoir distancés, Tina fit asseoir la demoiselle entres deux tas d'ordures, s'accroupis en face d'elle et continua à crocheter leur menotte, reprenant son souffle. Elle aurait du prendre une arme avant de quitter le bateau, elle aurait pu abattre cette maudite sirène après s'être délivrée.
Avec le froid et l'humidité de leur aventure aquatique, les cheveux de la demoiselle se mirent à former de charmantes boucles anglaises qui lui donnaient un air beaucoup plus doux que sa coiffure habituelle.

_Dès que j'aurais retiré ça, je m'en irais, à toi de voir si tu es assez suicidaire pour retrouver sur son précieux navire.
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Message par Oryline Waster Jeu 26 Oct - 18:01

_Si c'est vraiment elle que tu veux, j'espère que tu as de bonnes jambes !

Que? Hein? Oryline n’eut pas le temps de chercher à comprendre qu’elle était déjà en train de cavaler derrière la jolie brune . Mais… mais je ne veux pas moi! La jeune femme lança un dernier regard à son bateau, essayant de ralentir celle qui l’emmenait loin de son équipage. Mais un sifflement prêt de son oreille lui fit entendre raison, on leur tirait dessus. Oryline avait toujours eut horreur de la course à pieds. Cela lui rappelait bien trop les cours de sport qu’elle avait été contrainte de suivre au lycée… Si elle ne les séchait pas c’était uniquement pour pouvoir flirter avec les garçons. Sa poitrine volumineuse rendait son dos douloureux et gênait sa course. Mais comment diable fait-elle? se demanda-t-elle en jettant un regard effaré à celle qui trottinait avec légèreté juste devant elle. Son regard baissa légèrement et ses joues rougirent imperceptiblement. Oh cette souffrance en vaut peut-être la peine finalement…Cette blancheur, cette fermeté...Cela lui permit d'accélérer légèrement le mouvement.Elle commençait à saliver et dû se dépêcher de le cacher car sa partenaire lui lança subitement un regard pour lui dire:

_S'il te veut vraiment il va nous suivre avec ses sbires. Alors cours !

Mais c’est ce que je fais espèce de tyran en dentelles! Elle s’activa autant qu’elle le pû , croisant par moment le regard de gens effarés par leur accoutrement, leur distribuant des sourires qui se voulaient rassurants. Elles finirent par pénétrer dans une petite ruelle, se terant entre deux tas d’immondices que Oryline prit soin de ne surtout pas détailler. Elle ne souhaitait absolument pas savoir ce que c’était. S’accroupissant, elle laissa son visage se baisser vers le sol, ses boucles couleur océan retombant par dessus elle. Une envie de vomir l’assaillait et elle luttait de toute ses forces pour reprendre ses esprits. Ne plus jamais courir ainsi, jamais. Elle sentit soudain son poignet se mouvoir et, relevant la tête, aperçu que la petite brune essayait à nouveau de crocheter la serrure des menottes. La nausée disparu alors presque aussi rapidement qu’elle était venu, laissant place à un sentiment qu’Oryline n’identifia pas tout de suite. Elle sentait son ventre se tordre avec violence et sa machoir se crisper tout aussi fortement. Son corps entier fut prit de microscopiques soubresauts et ses pupilles sanglantes se rétractèrent au point que qu’elle ne parvenait plus à voir autre chose que celle qui se tenait assise juste en face d’elle.

_ Dès que j'aurais retiré ça, je m'en irais, à toi de voir si tu es assez suicidaire pour retrouver sur son précieux navire.

Oryline ne réagit tout d’abord pas à ce que lui dit la jeune femme. C’était comme si elle ne l’avait pas entendu. Puis soudain, quelque chose percuta de plein fouet la joue encore juvénile de la jeune tueuse. Cette chose, c’était la main d’Oryline. Dès lors, ce fut comme si la rage avait entièrement pris le contrôle de la mutante qui se mit à proférer  un torrent d’insultes, les dents serrées, fulminant et frappant son vis-à-vis.

_Bordel de merde! Mais sale petite pétasse! Pour qui tu te prends?! Pour qui hein?! D’où ta vie aurait plus de valeur que celle d’un autre hein? Misérable chienne! Pourquoi il a fallu que tu viennes ce soir! POURQUOI???!!! Tu vaut rien du tout ! Rien! T’es trop stupide espèce de sale connasse égocentrique coincé du cul!  Pourquoi t’es là!? Parce que ça t’amuse de faire ton job de grognasse à la con? Tu te sens cool et supérieur en faisant ça?! Va chier! T’es pathétique!

Elle lui laboura l’avant bras de ses longs ongles, lui arrachant un morceau de peau avant de le lui brandire sous le nez.

_ Mais regarde ça pauvre conne! Tu saignes comme tout le monde et tu crèveras comme nous tous! Alors redescend! C’est pas parce que tu as vécu des trucs de merde que ça te donne le droit de te conduire comme une merde! Grandis un peu!

Elle la gifla une nouvelle fois et cracha à ses pieds, la regardant ensuite, essoufflée comme un animal traqué et avec la même agressivité dans le regard. Elle était prête à tuer à main nues.

_ Et te fatigue pas pour les menottes, ton putain de trombone ne servira à rien, la serrure est inforçable donc carre le toi dans le cul. On va trouver une scie et je sais où. Suis moi et ferme-la.

Elle se leva donc et se mit en marche, l’entrainant à sa suite. Oryline prit soin d’éviter les grandes artères de la villes, préférant les petites rues peu éclairées. Au bout de vingts minutes de marche, elles débouchèrent dans une impasse où tout ce qu’il y avait était une vitrine crasseuse qui indiquait “massages exotiques”. Oryline frappa à la porte qui s’ouvrit presque aussitôt. Derrière celle-ci se trouvait une très petite silhouette féminine. Cette demoiselle avait de longs et fins cheveux écarlates ainsi que d’immenses yeux émeraudes qui semblait ne refleter aucune émotion.

_Bonsoire Miss Waster. Que puis-je pour votre plaisir? Fit-elle sur un ton mécanique.

_ Bonsoir Dayxia, ton maître est là? C’est urgent.
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Message par Tina Jeu 26 Oct - 19:35

_ Dès que j'aurais retiré ça, je m'en irais, à toi de voir si tu es assez suicidaire pour retrouver sur son précieux navire.

Alors que Tina était concentrée sur ses menottes, elle sentit une grande main lui claquer violement la joue. Malgré la nuit et la pénombre, Tina pouvait facilement deviner que le visage de la sirène était très crispé de colère, de rage  même. Ils n’apprenaient pas à se contrôler dans les forces spéciales ?

_Bordel de merde! Mais sale petite pétasse! Pour qui tu te prends?! Pour qui hein?! D’où ta vie aurait plus de valeur que celle d’un autre hein? Misérable chienne! Pourquoi il a fallu que tu viennes ce soir! POURQUOI???!!! Tu vaux rien du tout ! Rien! T’es trop stupide espèce de sale connasse égocentrique coincé du cul!  Pourquoi t’es là!? Parce que ça t’amuse de faire ton job de grognasse à la con? Tu te sens cool et supérieur en faisant ça?! Va chier! T’es pathétique!

Tina allait répondre, en colère contre la gifle, mais finalement son visage devint blasé.
Une donneuse de leçons, voilà ce qu’était la sirène à ses yeux. Et puis lui répondre n’aurait certainement servis à rien, c’était puéril de juger quelqu’un sans même le connaitre. Mais bon, si elle avait besoin d’évacuer, laissons la évacuer la perte de sa nouvelle vie.
Alors que Tina avait reporté une nouvelle fois son attention à ses menottes, elle sentit cinq petites choses pointues lui lacérer le bras arrachant sa peau même. Tina serra les dents. Ce n’était pas si douloureux mais ça piquait quand même. Oryline lui montra cela avec fierté.

_ Mais regarde ça pauvre conne! Tu saignes comme tout le monde et tu crèveras comme nous tous! Alors redescend ! C’est pas parce que tu as vécu des trucs de merde que ça te donne le droit de te conduire comme une merde! Grandis un peu!

… Qui est la gamine entre celle qui essaye de sauver sa peau et l’autre qui écorchait le bras de l’une juste pour montrer que ses vaisseaux sanguins fonctionnaient correctement ?
Un autre coup de gifle atterrit une nouvelle fois sur le visage blanchâtre de la brune et Oryline lui cracha aux pieds.
Si puéril …
La brune était partagée entre colère et pitié.

Tina continua à la regarder avec un air indifférent. Elle lui rappelait un peu elle … quand elle avait six ans. Il y avait beaucoup de rage en cette dame. Et contrairement à beaucoup de sentiments, celui-ci n’était pas inconnu de la jolie brune. Elle comprenait Oryline d’une certaine manière. Non, toujours pas qu’on puisse se soucier des autres, mais comprenait qu’après une aventure pareil cette femme soit déboussoler et folle de rage après avoir quasiment perdu tout ce qu’elle avait construit.
Et malgré toute cette compréhension … Tina n’en avait absolument rien à foutre.
Bordel.
Ecouter une proxénète se lamenter sur le sort de son bateau et les gens à l’intérieur, que c’était ennuyeux ! Au moins elle aura des choses à raconter à ses collègues plus tard … ou pas, ça n’en valait peut-être pas la peine.

_ Et te fatigue pas pour les menottes, ton putain de trombone ne servira à rien, la serrure est inforçable donc carre le toi dans le cul. On va trouver une scie et je sais où. Suis moi et ferme-la.

La sirène se mit donc debout et commença à marcher.
Enfin un acte censé !
Après de longues minutes de marches dans le silence le plus total, Oryline s’arrêta devant une porte où était notés “massages exotiques”. La porte s’ouvrit rapidement sous les coups amicaux de la sirène. C’était une étrange femme aux longs cheveux rouge et de très grands yeux émeraude, comme ceux de la brune, mais en plus clair et beaucoup plus … inexpressif, comme si elle était dépourvue d’âme. Elle ressemblait à un robot.

_Bonsoire Miss Waster. Que puis-je pour votre plaisir?

_ Bonsoir Dayxia, ton maître est là? C’est urgent.

Ladite Dayxia acquiesça et invita les deux jeunes femmes à entrer. Elles passèrent dans les coulisses du salon où hommes et femmes se faisaient masser. Il régnait une étrange et forte odeur inconnue à la jolie brune.
Les trois femmes finirent par arriver dans une sorte de salon privé où un homme, en peignoir, un cigare à la main, se faisait masser par deux charmantes demoiselles aux physiques avantageux.
Oh non … pas un gros pervers. A tous les coups cette fille aux allures de robot lui servait d’esclave sexuel. C’était ça lui le contact d’Oryline ? Pourquoi ce n’était pas si étonnant en y repensant ? …
L’homme accueillit les deux visiteuses, avec un regard très intéressé par leur accoutrement, très joyeusement :

_Oryline ! Tu es toujours aussi irrésistible, surtout comme ça. Oh ! Je vois, tu as voulus utiliser nos anciens joue-joue et tu es restée coincé ? Dayxia apporte une scie s’il te plait, pour délivrer ces dames.

Le propriétaire des lieux se mit à saliver devant le charmant tableau, s’imaginant bien jouer avec les deux demoiselles en face de lui, mais lorsqu’il croisa le regard tueur de la brune, il fronça les sourcils et perdu son appétit. Elle lui faisait bien comprendre de par ce regard que ces menottes n’étaient pas du à un jeu sexuel.
Il préféra alors parler avec Oryline alors que Tina ne bougea pas, immobile à coté de la grande sirène, fixant le vide. Elle ressemblait à un crocodile attendant sa proie.
Puis, finalement, coupa la conversation d’Oryline et son vieil ami :

_Vous avez un téléphone ?
_Pardon ?
_Un téléphone.
_O-Oui. Donnez à cette charmante demoiselle de quoi téléphoner


Une des masseuses quitta son maitre, s’essuya les mains pour quitter la pièce et revint avec un téléphone que Tina prit sans un mot de remerciement. Elle composa rapidement un numéro, tourna le dos aux personnes de la pièces et se fichait un peu que tout ce monde l’entende au point où elle en était.

_Halo ? J’ai eu un contre temps … Non, je ne perds rien de vu … Trop compliqué, je t’expliquerais ça demain. Il faut mieux s’occuper du quartier ouest et laisser ce bateau, il est pas mal occuper … Evidement.

La jolie brune raccrocha alors que le propriétaire semblait de plus en plus interrogateur. Dayxia revint avec une pince coupante et délivra rapidement les deux femmes.
Enfin !
Tina remercia rapidement la femme aux allures de robot en se massant le poignet et commença à quitter la pièce, mais le maitre des lieux l’arrêta de sa place :

_Mademoiselle ! Quel est votre métier ?

Tina se retourna à demi vers le groupe qui avait les yeux rivés sur elle. Et elle se mit à sourire à la question. Ce n’était pas évidement de le savoir lorsqu’elle était ainsi vêtue. Elle posa une main sur sa hanche, machinalement.

_Pas prostituée si c’était ce que vous vouliez savoir.
_Vous ne seriez pas celle qu’on nomme « Tina » ?

Cette fois, Tina se retourna complètement. Ce vieux pervers avait réussis à attirer son attention. Elle croisa les bras, ne perdant pas son sourire sournois, presque moqueur.

_Et si c’était le cas ?
_Eh bien … Je ne peux pas laisser ma douce Oryline aller reconquérir seule sa propriété. Et si on en croit votre réputation vous lui serez d’une grande aide. Je vous paierai gracieusement si vous l’aider à récupérer son bateau et la protégée. Une si belle créature ne devrait pas quitter ce monde.

La belle brune reprit un visage glacial. Tout ces gens trop altruiste … c’était à vomir. Et cet homme dégoulinait de perversité. C’était très clair qu’il voulait, ou qu’il s’était tapé la sirène. Berk.
Tina apporta sa main à son menton et finalement répondit, presque aussitôt :

_On me paie pour tuer des gens, pas les maintenir en vie. J’accepte de l’aider à reprendre son bateau et de ne pas la tuer. La protection n’est pas mon domaine de prédilection. Cependant toutes les personnes que j’ai protégées sont encore en vie si cela peut vous rassurer.

_Marché conclu ?
_Marché conclu.

La demoiselle se tourna vers Oryline, sournoise.

_Il va falloir que tu supportes la pétasse encore un moment, petite sirène.
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Message par Oryline Waster Dim 29 Oct - 10:38

_Vous avez un téléphone ?
_Pardon ?
Oryline restait légèrement en retrait, observant la scène surréaliste qui se déroulait alors devant elle. Jamais elle n’aurait imaginé revoir son vieil ami de la sorte et encore moins dans ces conditions. Il avait bien vieillit depuis leurs aventures, et elle devinait aisément que depuis qu’il avait dépassé la quarantaine, il se laissait aller. Son petit ventre rond aurait pû en témoigner.Tu n’avais pas un gramme de graisse quand je t’ai rencontré….Cette rencontre avait eu lieu lors d’une mission à risques dans les quartiers sombres de la ville car oui, sous ces airs debonairs de père noël lubrique, cet homme avait été lui aussi un élément précieux des services de renseignement. Ils s’étaient sauvés la vie un nombre incalculable de fois et avaient finalement décidés de changer de vie après cette fameuse nuit. Le vieux renard avait décidé de monter ce petit salon tandis que son ancienne complice créait ce qui allait devenir la plus grande maison close de Asheimkai.

_Un téléphone.
_O-Oui. Donnez à cette charmante demoiselle de quoi téléphoner.

Oryline se mit à sourire à couvert. Tu aimes toujours autant la bonne chaire en tout cas à ce que je vois… Elle s’agaça légèrement de l’impolitesse  qu’avait la brune avec son homme mais ne préféra pas s’attarder là-dessus. La colère grondait encore derrière ses grands yeux écarlates et elle ne voulait pas avoir à cacher un corps en plus  près de de la planque de son ami.

_Halo ? J’ai eu un contre temps … Non, je ne perds rien de vu … Trop compliqué, je t’expliquerais ça demain. Il faut mieux s’occuper du quartier ouest et laisser ce bateau, il est pas mal occuper … Évidemment.

Oryline ne perdit pas un mot de ce qu’il se disait. Après tout on parlait de son bateau et d’après ce qu’elle comprenait la mafia ne comptait pas encore lâcher l’affaire. Leurs menottes furent coupées.

_ Mademoiselle ! Quel est votre métier ?

L’homme qui était avec elle s’était mis à dévisager la brunette avec un air que Oryline connaissait très bien. Cette question lancée sur le ton de la conversation était signe qu’il avait décelé quelque chose chez la jeune femme, une chose intéressante.

_ Pas prostituée si c’était ce que vous vouliez savoir.
_ Vous ne seriez pas celle qu’on nomme « Tina » ?

Les yeux écarlates de la mutante s'écarquillèrent légèrement d’une part parce qu’elle connaissait enfin le nom de cette femme mais aussi parce qu’elle en avait déjà entendu parler de part son ancienne vie. On lui avait parlé d’une gamine qui avait été récupérée par la mafia et était devenu leur meilleur tueuse. Elle avait dû se pencher sur cette histoire pour une affaire assez controversée et les découvertes qu’elle avait fait à ce sujet n’avaient jamais pû être prouvées.Cela faisait déjà plusieurs années mais à vrai dire jamais elle n’aurait un jour cru être menottée à Tina Sakura. Quelle coïncidence…

_Et si c’était le cas ?
_Eh bien … Je ne peux pas laisser ma douce Oryline aller reconquérir seule sa propriété. Et si on en croit votre réputation vous lui serez d’une grande aide. Je vous paierai gracieusement si vous l’aider à récupérer son bateau et la protégée. Une si belle créature ne devrait pas quitter ce monde.

Cette fois la mâchoire lui en tomba jusqu’aux pieds. Mais tu as perdu la boule papy?! Depuis quand es-tu devenu sénile?! Dois-je te rappeler que je sais me débrouiller seule?? Elle secouait la tête nerveusement, ne parvenant pas à formuler son refus tant cela lui paraissait aberrant.

_On me paie pour tuer des gens, pas les maintenir en vie. J’accepte de l’aider à reprendre son bateau et de ne pas la tuer. La protection n’est pas mon domaine de prédilection. Cependant toutes les personnes que j’ai protégées sont encore en vie si cela peut vous rassurer.
_Marché conclu ?
_Marché conclu.

Hein?! Mais toi aussi?! Je t’ai tapé trop fort sur le caillou ou quoi pimbêche?? Oryline n’avait pas imaginé un seul instant que la brune puisse accepter ce deal ridicule. Elle ne comprenait pas pourquoi elle le faisait, vraiment.

_Il va falloir que tu supportes la pétasse encore un moment, petite sirène.

Tina lui avait dit cela sur le ton de la fourberie absolue et Oryline lui rendit un sourire tout aussi fourbe et glacé. Deux grandes maîtresses de la sournoiserie s’affrontaient alors. Ca… tu n’aurais jamais dû. Pensa la mutante qui contenait à nouveau parfaitement sa rage. Tu viens juste d’arriver aux portes des enfers ma chérie, tu vas regretter d’avoir croisé ma route, c’est moi qui te le dit. Oryline se pencha vers Tina la surplombant malgrés tout de sa haute stature, plongeant son regard effrayant dans le sien. Elle passa ses longs doigts fins sur sa joue pâle.

_Alors comme ça tu as envie de rester encore un peu avec moi? Tu as peur que je te manque? Ou alors peut-être attends-tu que je te prennes en main…

Son regard sanguinaire se posa froidement sur le décolleté de la demoiselle et elle émit un ricanement moqueur avant de se redresser et de faire face à l’homme.

_ Barti, mon ange, je sais que j’abuse mais… aurais-tu de quoi nous équiper?

Barti donc, Bartholomew de son nom complet, lui offrit un clin d’oeil et les invita à le suivre à l’étage du salon. Arrivés devant une petite porte il demanda à la jeune Daxia la clé pour l’ouvrir. Celle-ci la sortie de son décolleté, la donnant à celui qui semblait être son maître. Ils se retrouvèrent dans ce qui semblait être un immense dressing entièrement rempli de tenues plus ou moins suggestives. Pendant que son patron et son ancienne amante s’extasiaient sur certaines , la demoiselle aux cheveux rouges s’était mise à fixer Tina avec une étrange fascination. Ses grands yeux verts qui avaient pû leur paraître si vides auparavant semblaient à présent emplits d’une petite lueur.

_ Cela devrait faire l’affaire, fit finalement le patron en sortant deux cintres de la penderie.

Il s’agissait de deux tenues en étoffe bleu nuit qui semblaient avoir appartenues à d’anciens militaires. Elle semblait souples et confortables, idéales donc pour ce qui attendait les jeunes femmes.

_ Je vais aller vous chercher des blasters, vous n’avez qu’à utiliser les cabines des employés pour vous changer.

Dayxia attrapa la main de Tina, silencieuse et l’entraîna à sa suite vers les dites cabines tandis que Barthi redescendait, laissant Oryline seule dans le dressing. Contemplant les deux houses qui contenaient les tenues, la mutante fut prise d’un fin sourire. Elle remplaça l’un des uniforme par un autre plus… léger disons. Il s’agissait d’un costume d’écolière de style marin excessivement court et qui en dévoilait plus qu’il n’en cachait. Elle sélectionna également des sous vêtements et une paire de chaussures, plaçant le tout avec soin dans la house. Sortant du dressing, elle referma la porte qui se verrouilla avant de se diriger vers la petite androïde qui patientait dans le couloir. Elle se pencha doucement vers elle, murmurant pour ne pas se faire entendre.

_ Tiens ma puce, voici la tenue pour ma coéquipière, tu veux bien lui donner et me rapporter ses sous-vêtements s’il te plait? Je m’occupe du reste.

Le petit robot hocha doucement la tête, s'exécutant. Elle revint quelques minutes après avec la lingerie détrempée de la tueuse dont Oryline se saisit rapidement, sans un bruit, la glissant dans sa poche avant de remercier Dayxia d’un signe de tête . Elle entra ensuite dans une autre cabine et entreprit de se changer. La tenue sombre élançait sa silhouette et lui donnait une élégance rare. Elle releva ensuite son épaisse chevelure, dans un chignon qui dégageait sa nuque gracieuse. Elle compléta cette panoplie avec une belle paire de bottes en cuire montantes. Ainsi vêtue on pouvait voir qu’elle venait d’une bonne famille, son port de tête était altier, sa démarche tout en souplesse.
Elle redescendit donc prestement au rez-de-chaussée, y trouvant Barthi qui nettoyait avec soin deux armes. Se tournant vers elle, il se figea.

_ Dieu, ou qui que ce soit, tu es toujours aussi magnifique Lili, tu…

Elle posa un doigt sur ses lèvres , embrassant son front avec douceur.

_ Nous n’avons pas le temps trésor. Ce soir je repars au combat et si je ne revenais pas…

_ Ne dit pas ça! Gronda l’homme.

Sa voix était pleine de douleur.

Oryline lui offrit un sourire tendre et complice.

_ Promet moi de veiller sur lui et de lui donner.

L’homme plongea son regard dans les yeux de la mutante, féroce.

_ Survis et tu lui donneras toi-même Lili.
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Message par Tina Lun 30 Oct - 18:59

_Il va falloir que tu supportes la pétasse encore un moment, petite sirène

Ladite Sirène avait l’air désenchantée … parfait. La brune devina par ce retour de sourire glaçant qu’elle ne voulait pas d’elle sans les pattes. Mais qu’avait de mieux à faire la jeune femme que de tuer des hommes masqués sur un bateau de prostitutions, en mauvaise compagnie ?
Absolument rien.
La grande proxénète alla vers sa cadette pour lui caresser le visage. Tina ne broncha pas. Impensable de montrer la moindre émotion, qu’elle soit négative ou positive, devant cette grande garce qui l’avait menotté à elle pendant un temps qui lui parut une éternité !

_Alors comme ça tu as envie de rester encore un peu avec moi? Tu as peur que je te manque? Ou alors peut-être attends-tu que je te prenne en main …


Oryline pouvait bien prendre ses rêves pour des réalités. Tina n’était pas du tout réceptif. Le manque d’émotions et de frissons sur son corps pouvait le prouver. Absolument rien. La jeune brune était l’incarnation de la ceinture de chasteté.
Finalement, Oryline se désintéressa de sa nouvelle partenaire pour parler à son amant, ou ancien amant … ou futur amant ?

_ Barti, mon ange, je sais que j’abuse mais… aurais-tu de quoi nous équiper?

Barti ? C’était ridicule comme surnom.
Le vieux pervers fit un clin d’œil à la grande sirène avant de les accompagner à traversa sa propriété. Ils finissent par se rendre dans un dressing, immense, qui révélait les penchants malsain du propriétaire. Ce n’était définitivement pas pour lui, vu que toutes les tenues présentent étaient pour le genre féminin. Cet endroit ressemblait à un magasin de cosplays érotique.
Berk.

Tina dévia rapidement le regard lorsque les deux complices riaient de certaines tenues. Elle croisa le regard vitreux de l’étrange servante, qui ne semblait plus si vitreux d’un seul coup.
Etait-elle intriguée par Tina ? Non … Elle a du voir pas mal de demoiselle en petite tenue. Peut-être qu’elles s’étaient déjà croisées ?
Impossible, sinon cette petite rouquine aurait dit quelque chose à la tueuse. Mais rien. Elle ne lui rappelait absolument rien, ni personne, et pourtant la demoiselle aux cheveux noirs avaient une très bonne mémoire, qui lui sauvait souvent la vie.

_ Cela devrait faire l’affaire.

Tina reporta son attention sur le vieux pervers et sa complice. Ce dernier avait sortie deux cintres identiques où étaient mis deux tenues militaires d’un bleu foncé comme la nuit. Parfait pour se camoufler dans la pénombre. Il n’était pas stupide ce vieil homme … Se pourrait-il que ce soit un ancien agent comme la mutante ?
Possible. Ils semblaient tout deux se connaitre depuis longtemps et sont plus ou moins dans le même corps de métier dorénavant. S’ils avaient en effet effectué le même parcours, ils étaient tout deux d’anciens agents secrets.
Et la rouquine derrière aussi ? En tout cas elle n’avait pas l’air d’être une personne ordinaire.
Tina ne se sentait pas très à l’aise soudainement, à l’idée d’être entourée de trois anciens agents gouvernemental.

_ Je vais aller vous chercher des blasters, vous n’avez qu’à utiliser les cabines des employés pour vous changer.


Alors que Tina alla prendre un des cintres, un élément froid vint prendre sa main et l’entrainer vers une cabine. Tina n’aimait pas qu’on la touche. Le contact humain la répugnait. Mais bizarrement celle de cette fille ne lui faisait rien. Leurs mains faisaient la même température …
Tina avait toujours les mains froides, glacées même, et n’avait jamais connu de main ayant la même température que sa sienne. C’était si surprenant qu’elle en oublia le fait qu’on la touche.

Ladite Dayxia emmena la demoiselle à sa cabine où se trouvait une serviette chaude, avant de disparaitre.
Tina ferma la porte, retira ses sous vêtements humides et s’engouffra dans la serviette pour retirer toute trace d’humidité. C’était agréable. En rentrant elle penserait à se faire couler un bon bain moussant à la rose.

C’était bizarre dans un moment pareil, mais la demoiselle repensa à ce cat coffee avec ce jeune homme blond. Il avait les mains si chaudes … C’était un souvenir agréable.

La rouquine revint avec une housse. Tina fronça les sourcils. Cette housse semblait posséder moins de contenue. Non … ils n’avaient pas fait ça quand même …
Et si.
En ouvrant la housse, la demoiselle découvrit une espèce de tenue étrange, inqualifiable. Ne regardant pas la télévision, Tina ne savait absolument pas ce que représentait ce genre de tenue. Il y avait également des sous-vêtements … c’est … un … c’est quoi en fait ?
Il y avait une sorte de culotte mais qui ressemblait plus à un bout de ficelle en dentelle avec trois trous qu’à une culotte.
C’était un élément communément appeler « string » mais inconnu à la jeune femme.
Tina essaya l’accoutrement. La jupe montrait  la moitié de ses fesses et le haut cachait à peine sa poitrine.

_Ah sale petite garce, tu crois m’avoir ?

Elle appela Dayxia et lui demanda un matériel de couture que la demoiselle s’empressa d’aller chercher sans poser de questions. Tina trouvait cette fille étrange mais utile.
En cinq minutes à peine, Tina transforma la mini jupe en shorty. Même s’il était court, ça couvrait son anatomie de ce vilain bout de ficelle qui lui rentrait dans les fesses. Puis, rapidement, elle cousu le bras du haut pour le resserrer et qu’il ne montre pas son soutient gorges à chacun de ses pas.
Cela ne changeait rien à ce que sa tenue soit courte, mais au moins c’était milles fois plus présentable et moins révélateur à présent.
Et ce bout de ficelle qui rentre dans les fesses, c’est désagréable !

Tina finit par descendre, rejoindre sa nouvelle camarade. Elle la fusilla du regard, sachant pertinemment que c’était elle, surtout après le regard étonné et affamé du vieux pervers. Elle pouvait limite le voir saliver devant la courte tenue de la jeune tueuse.
La demoiselle commençait déjà à regretter son contrat.
Sans demander son reste, Tina prit un baster, donna un dernier regard à l’étrange rouquine, puis le vieux, mais aucun à Oryline.

_C’est partit.



Ainsi, les deux femmes retournèrent près du bateau. Elles se retrouvèrent sur le toit du bâtiment en face de celui-ci. La police n’était même pas venue. Sûrement effrayée par cette fusillade. Même si leur nouvelle capitaine, Mai-Linh Lê, était un brin de femme qui n’avait pas peur du danger.
Alors pourquoi la police n’était toujours pas là ?
Peut-être que Oryline évitait d’avoir à faire à eux de peur d’être retrouver des services secrets ? Ou peut-être qu’il y avait un autre mystère autour de ce bateau que la demoiselle aux yeux d’émeraudes ignorait encore …

Tina fixa l’embarcation où le personnel était attaché, ou mort. le bateau semblait vide d'ennemis. Mais si c'était un piège et qu'elles fonçaient tête baissées, elles allaient toute les deux y passer.
Oubliant qu’elle détestait Oryline, Tina se montra très professionnelle et lui parla comme à une collègue, tout en observant le bateau :

_ Je ne vois aucun hommes, à par les tiens. Le mieux serait de s'y rendre le plus discrètement possible, libérer tes hommes et leur demander si les ravisseurs son partis. Mais d'un autre coté ces otages sont peut-être des pièges.

Finalement, Tina se tourna vers Oryline, la blancheur de sa peau illuminée par le clair de lune. Froide, impassible, et d’une voix sérieuse, elle continua :

_Une idée ?
Tina
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