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Le cas du lapin blanc (PhiliSoo)[TERMINÉ]

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Le cas du lapin blanc (PhiliSoo)[TERMINÉ] Empty Le cas du lapin blanc (PhiliSoo)[TERMINÉ]

Message par Soo Lin Yao Mar 16 Aoû - 18:00

- Vous dites que son cœur a tout bonnement explosé ? demande le policier au propriétaire du théâtre.

- Sur scène! Une horreur, je vous dis! Tous les spectateurs sont sortis complètement traumatisés.

- Taisez-vous.

Les deux hommes s'interrompent brusquement et baissent les yeux. Accroupie près du cadavre, Soo Lin se pince l'arête du nez avec agacement.

- Un peu de silence serait présentement merveilleux.

Elle enfile des gants de latex et soulève un morceau de chair ensanglantée encore attaché par des lambeaux à la poitrine du pauvre homme, qu’elle passe sous sa loupe, sourcils froncés.

- Médicalement, reprend le propriétaire -un homme bedonnant aux bras néanmoins très musclés- Médicalement, je me dis, c'est impossible qu'un cœur explose comme ça! Ça ne peut pas être une maladie!

La détective soupire et lance un regard à Philibert, son assistant, signifiant en silence "Pitié dis-moi que nous ne pouvons pas descendre plus bas en matière de stupidité."

- Une nouvelle drogue peut-être ? suggère le jeune policier. Un produit dévastateur ?

Cette jeune recrue de la police d'Asheimkai est venu les trouver, Philibert et elle, le matin-même au fouillis qui leur sert d'appartement, pour leur demander de l'aide dans un cas très étrange. Depuis le festival d'été, ce genre de choses s'est mis à arriver. Le cas du tueur aux caméras a fait jaser dans les journaux et a suffi à les faire un peu connaitre. La chinoise continue néanmoins à affirmer que le blog qu’elle tient depuis peu a quelque chose à voir avec ce succès, ce que son assistant nie fermement.

- Le cœur de cet homme n'a pas explosé de lui-même, dit Soo Lin en détachant ses mots, estimant qu’ils seront peut-être ainsi plus faciles à comprendre. Il a été déchiqueté par quelque chose d'externe. Un objet tranchant, probablement comme une clé ou un canif.

Un acteur de théâtre est mort pendant une représentation d'Alice au pays des merveilles. Il jouait le lapin blanc. Sa poitrine a explosé sur scène. Il s'est effondré. Panique générale dans l'assistance. On croyait d’abord à un attentat terroriste, mais l’hypothèse a été écartée en voyant qu’aucun autre incident n’est survenu aux alentours et qu’aucune trace de bombe ne se trouvait sur le corps.

Soo Lin prélève un morceau de chair, quelques gouttes de sang, puis un morceau de tissu et les place soigneusement dans des éprouvettes distinctes.

- Le lapin blanc… hm ?

Elle se relève et jette un brusque coup d’œil vers la salle où se trouvent des rangées de sièges vides. Le corps a été laissé à l’endroit exact où il est tombé jusqu’à l’arrivée des policiers. De ce fait, il se trouve toujours sur scène.

- Phili, place-toi là, dit-elle à son colocataire en lui indiquant un endroit précis, tout près de la victime. Ne bouge pas.

Elle dévale les marches de la scène et monte dans l’allée destinée au public. Elle se met ensuite à prendre des photos à partir de différents sièges, de la première rangée au balcon, histoire de pouvoir capturer le plus de points de vue possibles. Perplexe, le jeune enquêteur rallie son équipe et donne l’ordre de transporter le corps à la morgue. Le propriétaire du théâtre, dans un long soupir gras et rustre, s’approche de Philibert.

- Elle est plutôt mignonne comme ça, mais est-ce qu’elle sait vraiment ce qu’elle fait ? demande-t-il d’un ton bourru, en croisant les bras.

Il rit lui-même de son propre commentaire, puis relève la tête pour ne plus voir aucune trace de la détective.

Déjà dehors dans l’air frais du soir, Soo Lin envoie un texto juste avant de monter dans un taxi :

Je pars devant. Trouve-moi un exemplaire d’Alice au pays des merveilles.


Dernière édition par Soo Lin Yao le Sam 5 Mai - 22:41, édité 1 fois
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Le cas du lapin blanc (PhiliSoo)[TERMINÉ] Empty Re: Le cas du lapin blanc (PhiliSoo)[TERMINÉ]

Message par Philibert Jeu 25 Aoû - 20:39

Tandis que la patronne réclamait le silence, les deux hommes concernés, choqués, se tournèrent étrangement vers un homme, assis à la deuxième rangée sur les sièges rouges et confortables de cette salle de théâtre , complètement avachi et ayant posé ses jambes croisés sur le dossier du siège devant lui, le regard vide comme si il était absent.
Philibert sentant qu'on le regardait se concentra pour comprendre ce qu'il se passait alors que les deux hommes se mirent de nouveau à parler du crime, du coup il préfèra croiser les bras derrière la tête et attendre, tout simplement.
Il vit Soo lui lançait un regard de détresse alors que le policier et le second homme échangeait encore quelques phrases que le brun n'écoutait pas le moins du monde...
Il préférait regarder le plafond en bois de la salle tandis que sa patronne examinait le corps de la victime, elle n'aimait pas le moins du monde être dérangé dans ces moments là , et c'était tant mieux, car lui aimait particulièrement ne rien faire. Sur ce point leur personnalité convenait parfaitement, contrairement à celle du policier venu chercher l'aide de la détective.
Il entendit la belle chinoise commençait ses déductions, il tendit alors une oreille pour suivre la discussion, et même si il aurait préféré continuer de rêvasser, le brun commença doucement à s'étirait, sentant qu'on allait bientôt avoir besoin de lui.

- Phili, place-toi là

Bingo. Si il commençait à la connaître autant, il pouvait préparer sa revanche au poker... Hors de question de se faire avoir une nouvelle fois !
Mais, actuellement, il se plaça à l'endroit qu'on lui avait indiqué et ne bougea pas, comme on lui avait demandé , sauf pour hausser un sourcil quand il comprit que les deux autres protagonistes de cette scène le regardait d'un air curieux.
C'est vrai qu'il n'avait pas dit un mot depuis qu'il était rentré dans la pièce, mais après tout, brasser de l'air pour rien, à force, ça pouvait devenir fatiguant...
Soo se mit à prendre des photos, de différents angles alors que l'homme plutôt bourru s'approchait du feignant pour lancer :

- Elle est plutôt mignonne comme ça, mais est-ce qu’elle sait vraiment ce qu’elle fait ? 

Puis il se mit à rire tout seul tandis que la police évacuait le corps et que la chinoise sortait de la salle.

- Bah sûrement, elle a toujours une longueur d'avance de toute manière.

Soudainement, son téléphone vibra dans sa poche, il lut le texto de Soo rapidement il glissa de nouveau son mobile dans la poche de son jean noir tandis que le propriétaire commençait à étaler sa vie :

- Vous savez, je plaisante mais toute cette histoire me fait de la mauvaise pub tout de même, alors si vous pouviez rester disc...

- Vous avez une voiture? Le coupa soudainement Philibert.

- O-oui... Mais je vous disais que...

- Vous pouvez m'emmener quelque part ?

Le coupa une nouvelle fois Philibert, ne faisant pas du tout attention au fait que son interlocuteur cherchait à dire quelque chose de relativement important.

- B-bien sur, cependant est ce que...

- Parfait. Je n'avais pas du tout envie de marcher. Allons y.

Le propriétaire sembla abandonner, il comprit que même si il ne faisait pas exprès de le couper de la sorte par pure méchanceté , Philibert était complètement désintéresse de la scène et de ce qui se passait autour de lui, ignorant totalement que quelques minutes auparavant se situé un cadavre à une très mince distance de lui alors que la plupart des gens ne pourraient rester aussi peu impliqué face à cette situation...

Finalement, les deux hommes entrèrent dans la voiture banal du propriétaire et firent route jusqu'à la première bibliothèque.
Ils y arrivèrent relativement rapidement car le trafic était fluide aujourd'hui, puis le brun sortit du véhicule et demanda à son chauffeur de l'attendre quelques minutes, juste le temps de finir la course qu'il devait faire.
En entrant dans l'établissement , il fut surpris par le nombre de livre présent sur les étagères tout aussi nombreuses.
Ses yeux s'écarquillèrent, il allait devoir chercher partout ? Mentalement, il était sur le point d'abandonner lorsqu'il entendit une voix féminine derrière lui :

" Je peux vous aider? "

C'était si... parfait que le feignant ne put retenir un léger sourire. La bibliothécaire se mit à rougir soudainement, croyant probablement que ce sourire lui était destiné alors qu'il annonça bêtement :

" - Oui, je cherche Alice aux pays des merveilles, vous pourriez me l'apporter?

- B-bien sur..." Bafouilla la jeune femme avant de disparaître dans les allées.

Le brun sortit alors son téléphone pour envoyer un sms à sa jeune boss :

"- J'ai le livre, j'arrive."

Une fois terminé, il garda son téléphone en main, tandis que la jeune femme qui se pensait courtisé apportait le livre en question.
Voyant Philibert attendre patiemment au même endroit, elle eut une idée, prit un bout de papier, écrivit son numéro de téléphone et le glissa dans le livre, mais le brun ne remarqua par cette action, trop heureux de ne pas avoir cherché longuement la perle rare dans cet océan de livre...
Lorsqu'elle lui tendit le livre, le brun la remercia et partit presque aussitôt vers la voiture qui l'attendait dehors, La bibliothécaire le suivant du regard.

Une fois qu'il prit la place passager dans la voiture il demanda :

" - Vous pourriez m'emmener à cette adresse aussi ? C'est un peu loin d'ici..."

L'homme bourru qui lui servait de chauffeur ronchôna, puis accepta vu que Soo enquêtait sur l'affaire, le brun ferma alors les yeux et se reposa tout le trajet, jusqu'à ce qu'il arrive devant la porte de l'appartement qu'il partageait avec sa nouvelle patronne.
Il sortit du véhicule, remercia le propriétaire du théâtre et monta rejoindre Soo.
Une fois rentré chez lui, il vit sa colocataire assise à la table de la cuisine en train de réfléchir et regarder les indices.
Il posa délicatement le livre à proximité pour ne pas la déranger, chose qu'il avait bien appris, avant de se jeter de tout son poids sur le canapé pour flâner avant qu'on ait besoin de lui de nouveau.
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Message par Soo Lin Yao Mar 6 Sep - 19:27

"Je pars devant. Trouve-moi un exemplaire d'Alice au pays des merveilles."

Une fois son texto envoyé, Soo Lin s'embarque dans un taxi sans même attendre de réponse. Elle a eu ce qu'elle désirait de la scène de crime, désormais, de nouvelles recherches s'imposent. De plus, elle ne pouvait plus tolérer de passer une minute supplémentaire en compagnie de ces imbéciles. Bien installée dans la voiture climatisée, elle compose un numéro sur son téléphone portable. L'interlocutrice décroche à la deuxième tonalité. Elle est occupée, de toute évidence.

- Robin ? J'ai besoin de ton labo. Je suis là dans seize minutes.

Comme toujours, aucune salutation ou formule de politesse de la part de la détective. Ses appels sont toujours assez brefs et dénués de phrases toutes faites et superflues.

- D'accord, répond Robin d'un ton transparent, impossible à analyser.

M'enfin, qu'elle soit ravie ou agacée ne change pas grand chose pour Soo Lin. La jeune scientifique et elle se sont rencontrées peu après le festival, lors d'une conférence sur l'avenir des insectes robotisés donnée par un chercheur de Mirai Inc. Robin fait partie des rares individus que la chinoise aime bien ; elle arrive à avoir une conversation intelligente avec elle sans se sentir en face d'un poisson rouge, comme c'est le cas avec la majorité des gens. De plus, elle possède un laboratoire à la fine pointe de la technologie beaucoup moins encombré et surveillé que ceux de la police.

Aujourd'hui, elle emprunte ses instruments de chimie afin d'analyser les échantillons prélevés sur le cadavre. Les tests révèlent un composant non-organique s'étant glissé dans le sang de la victime. Incapable d'en dire plus, Soo Lin doit faire appel aux connaissances de chimiste de sa récente "amie".

- C'est du cuivre, l'informe Robin. Ce sang a probablement été en contact avec du verre également, mais ce n'est pas à 100% vérifiable.

***

De retour chez elle, Soo Lin dégage d'un geste brusque le fouilli qui se trouve sur la table de la cuisine pour s'y installer avec un cahier de notes et son ordinateur portable. Le ménage devra attendre. Elle se met à faire des recherches, rassemblant le plus d'informations possibles sur le cuivre, le verre, les cas où ces deux éléments sont rassemblés, listant des possibilités d'objet ayant pu produire pareille déchirure de la chair... Elle entend vaguement Phili rentrer et venir déposer le livre près d'elle, mais ne daigne pas encore relever la tête.

Juste avant s'interrompre son travail, elle passe un bref moment sur son blog afin de voir où en sont ses affaires. Commentaires : 0. Elle soupire et pose sa tête sur ses bras croisés sur la table, soudainement fatiguée. Philibert passe peu de temps après.

- J'ai faim... gémit-elle.

Ayant eu l'esprit occupé toute la journée, elle en a négligé son appétit. Naturellement, ce n'est pas lui qui va se mettre à cuisiner. Et puis de toute façon, toute la vaisselle est sale. Cela finit donc en pizza, comme trop souvent.

- Voici donc mes hypothèses jusqu'à maintenant, commence-t-elle alors qu'ils s'installent dans le salon pour manger (plus de place sur la table).

Le jeune homme n'en a probablement rien à faire, mais il est primordial pour elle de les lui exposer, ne serait-ce que pour faire le mémage dans sa tête.

- Vraisemblablement, la victime n'a pas été tuée par quelqu'un dans le public. L'endroit sur sa poitrine où quelque chose l'a touché n'était dans aucun angle de vue probable pour qu'un spectateur ait pu lui envoyer quelque chose. Je pensais d'abord à une sarbacane ou une autre arme du même style, mais il aurait fallu que le projectile ait été envoyé des coulisses, ce qui n'est pas impossible, mais à creuser. Nous devrons retourner au théâtre demain, mais seuls, sans ces imbéciles qui n'ont fait que ralentir mon travail aujourd'hui. De plus, la chair et la peau de l'homme a été déchiré par un objet tranchant et irrégulier, comme une clé, un couteau à steak ou un éclat de verre. Hypothèse plausible, car son sang contenait du cuivre et de possibles traces de verre. Qu'en penses-tu ?

La chinoise demande souvent l'avis de son assistant, bien qu'il ne semble pas toujours suivre le déroulement des enquêtes. Avoir un point de vue externe est important, il peut apporter de nouvelles pistes de par ses connaissances générales et ses domaines de réflexions différents des siens.

***

Plus tard ce soir-là, Soo Lin s'attaque au roman de Lewis Carroll. Environ au tiers du livre, elle tombe sur un petit bout de papier plié que l'on a inséré entre les pages jaunies. Une écriture fluide a écrit un prénom, suivi d'un numéro de téléphone. "Lia", avec un coeur à la place du point sur le i. Vu la qualité de la feuille et les traces du stylo, cette note ne traine pas là depuis longtemps. Lia, hm ? Perplexe, la détective jette un coup d'oeil vers la chambre de Phili. Lui, vraiment ? Elle lève les yeux au ciel et conserve le papier dans son carnet de notes.

Elle a le temps de lire le roman deux fois en entier avant d'être emportée par le sommeil.

Soo Lin se réveille avec un hurlement à lui déchirer la gorge. Son corps tremble et le souffle court, elle crispe ses doigts sur le fin tissu des de ses draps. De grosses larmes affluent rapidement dans ses yeux. Dans la pénombre, il lui semble voir près d'elle une créature sortie de son cauchemar grimpant sur son lit. Elle s'en saisit et la jette violemment contre le mur, avant de remarquer qu'il ne s'agit que du livre qu'elle lisait plus tôt.

Phili surgit ensuite dans l'encadrement de la porte, probablement alerté par le cri. Ne l'ayant pas reconnu dans le noir, Soo Lin attrape l'exacto posé sur la table ou elle prépare ses insectes avant de les encadrer et le serre contre sa poitrine, revenant lentement dans la réalité.
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Le cas du lapin blanc (PhiliSoo)[TERMINÉ] Empty Re: Le cas du lapin blanc (PhiliSoo)[TERMINÉ]

Message par Philibert Sam 29 Oct - 7:37

Plusieurs dizaines de minutes passèrent depuis que le brun c'était installé dans sa position favorite, allongé, enfin si il ne c'était pas endormi entre temps mais il ne lui semblait pas.
Les yeux rivés sur le plafond dont il commençait à connaître les moindres détails à force de l'observer, il entendit derrière lui un petit gémissement de sa patronne :

- J'ai faim...

La vieille habitude malgré leur jeune colocation prit le dessus lorsqu'il répondit bêtement :

" On fait livre, j'ai pas envie d'aller chercher... Déjà qu'il faudra descendre à la porte..."


Une dizaine de minutes passa avant que la nourriture arrive enfin aux deux jeunes gens, sans soupirer pour une fois, philibert se redressa pour n'occuper plus que la moitié du canapé et laisser l'autre moitié à sa patronne pour qu'ils puissent tout les deux profiter de ce délice qu'on nommait pizzas.
A peine avait il prit sa part et enfourné la première bouchée dans sa bouche que la belle chinoise se lança dans sa tirade explicative :

- Voici donc mes hypothèses jusqu'à maintenant, vraisemblablement, la victime n'a pas été tuée par quelqu'un dans le public. L'endroit sur sa poitrine où quelque chose l'a touché n'était dans aucun angle de vue probable pour qu'un spectateur ait pu lui envoyer quelque chose. Je pensais d'abord à une sarbacane ou une autre arme du même style, mais il aurait fallu que le projectile ait été envoyé des coulisses, ce qui n'est pas impossible, mais à creuser. Nous devrons retourner au théâtre demain, mais seuls, sans ces imbéciles qui n'ont fait que ralentir mon travail aujourd'hui. De plus, la chair et la peau de l'homme a été déchiré par un objet tranchant et irrégulier, comme une clé, un couteau à steak ou un éclat de verre. Hypothèse plausible, car son sang contenait du cuivre et de possibles traces de verre. Qu'en penses-tu ?

L'écouter ne dérangeait en aucun cas Philibert, qui avait continué d'avaler son repas devenu presque quotidien, le son de sa voix était loin d'être désagréable et puis il ne faisait pas le moindre effort physique pendant ce temps.
Mais même si il l'écoutait, il ne se demandait pas comment elle avait eu toutes ces informations en si peu de temps, elle le savait et c'était tout, pourquoi chercher plus loin?
Par contre il n'avait pas rêvé, sa boss lui avait bel et bien demandé son avis sur la question, à lui, qui n'avait pas le moins réfléchi sur la question.

" - Bah... Sûrement?" Commença t'il sur un ton incertain en regardant la jeune femme.

" - Mais une sabarcane, j'avoue que je le comprends pas, ce n'était pas comme si c'était difficile de se procurer des armes dans cette ville, tu as bien vu le camion le jour où nous nous sommes rencontrés, sans compter qu'il faut souffler fort dans ce truc... Je dirais peut être qu'il n'est pas un habitué de mon monde s'il c'est servi de ça. Mais j'suis pas sur que ça t'aide plus que ça."

Il se tourna alors vers elle, pour planter ses yeux émeraudes dans son regard, comme si il cherchait une approbation, un signe comme quoi il avait bien fait de répondre ces quelques mots, ça ne l'aurait pas vraiment embêté mais il n'avait pas envie de décevoir sa récente patronne, la réflexion étant loin d'être son fort contrairement à elle qui excellait dans ce domaine et qui pouvait relativement bien caché ses émotions à son assistant.
Ils finirent finalement leur repas à parler, la télé étant trop loin pour que le brun se daigne se lever et l'allumer, de toute manière la conversation avait dérivé sur le blog d'insecte, dont la chinoise parlait avec une telle ferveur que rien d'autre ne pouvait l'intéresser durant ce laps de temps.
Chacun finit par rentrer dans sa chambre respective pour profiter de quelques heures de sommeil, et lorsque Philibert eut fini de se mettre en pyjama (caleçon) il aperçut quelque chose face à lui sur le mur.
Il soupira doucement, et engagea la conversation :

" - J'ai vraiment pas la foi de venir te chercher et de te faire sortir de cette pièce, donc on va faire comme d'habitude, je te laisse la porte ouverte et tu sors quand tu veux, mais faudrait que tu arrêtes de venir ici tout le temps...."


Oui, le jeune brun parlait à la tarentule que Soo avait adopté quelques jours après leur emménagement, et lorsqu'il termina ce monologue étrange, il se roula dans ses draps, tournant le dos au reste de la pièce et se laissa aller bêtement vers la plus belle invention du corps humain à ses yeux : le sommeil.

Cependant, celui-ci fut de courte durée lorsqu'un cri retentit dans tout l'appartement, encore à moitié endormi, les jambes du brun avait réagi plus rapidement que son esprit, et non sans manquer de tomber à cause de son drap il se retrouva dans l'encadrure de la porte de sa collègue, évitant un livre qui arrivait tout droit dans sa direction au passage avant d'être pleinement sortit de sa somnolence et d'allumer la lumière.
Face à lui la chinoise semblait terrorisée, cramponnée à une sorte de petit scalpel dont Philibert avait oublié le nom, et cette attitude alerte ne fit faire qu'un tour au sang du feignant, qui fronçant les sourcils et serrant la mâchoire regarda rapidement dans la pièce avant de continuer sa recherche dans tout l'appart qu'ils partageaient. Il ne trouva personne.
Il revint alors traînant doucement la patte vers ce qu'il devait protéger à tout prix, Soo, qui semblait avoir presque reprit tout ses esprits.
Par pure fainéantise, il vint s'asseoir sur le coin de son lit avant de demander en la regardant dans les yeux, malgré les mèches rebelles qui traînait le long de son visage :

" - Quelqu'un c'est introduit ici ? En tout cas il n'est plus dans l'appartement si c'était le cas, donc tu peux lâcher ce couteau tu sais, ce n'est que moi."
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Message par Soo Lin Yao Sam 24 Déc - 2:35

La jeune femme cligne des yeux à plusieurs reprises, puis les frotte de ses poings comme une fillette.

- Quelqu'un c'est introduit ici ? En tout cas il n'est plus dans l'appartement si c'était le cas, donc tu peux lâcher ce couteau tu sais, ce n'est que moi.

Soo Lin pose son exacto sur la table de chevet.

- Phili ?

Elle s’approche de lui, effleure son épaule, puis sa mâchoire du bout des doigts. Pas de doute, elle est bien réveillée. Elle fronce alors les sourcils et l’examine dans son ensemble.

- Qu’est-ce que tu fais dans mon lit presque nu ?

Elle s’éloigne et retourne se blottir dans le coin de son lit, contre son oreiller. Sans même le regarder, elle marmonne :

- Peu importe. Si tu pouvais… Si tu pouvais rester jusqu’à ce que je me rendorme, ça serait bien.

**

Le lendemain, la chinoise se lève très tôt, contrairement à ses habitudes. Lorsque Phili fait son apparition dans la cuisine, elle est déjà coiffée et habillée, en train de boire son habituelle tasse de café devant le rapport de la police sur le meurtre que les médias ont surnommé « Le cas du lapin blanc ». Le roman de Lewis Carroll est soigneusement posé tout près.

- Appelle un taxi, ordonne-t-elle sans même lever les yeux vers lui. Nous devons retourner au théâtre.

Dans la voiture, elle ne dit rien. Le fil conducteur de cette enquête flotte dans sa tête depuis la veille, mais il lui reste encore une information à confirmer avant que tout ne commence à se mettre en place.

Dans l’entrée du théâtre, le propriétaire bedonnant se tient en compagnie d’un vieillard nettement plus petit. L’homme semble presque aveugle et il est appuyé de tout son poids sur une canne pareille à une branche arrachée sur un arbre mort.

- Mademoiselle Yao, vous vouliez rencontrer monsieur McArthur. Je dois avouer que j’étais plutôt surpris de recevoir votre appel de si bon matin, ha !
- Je vous en prie, monsieur. Faites-nous une faveur et rentrez vous coucher. Votre présence est inutile, pour ne pas dire nuisible.
- Mais je…
- Partez, je vous prie. Voulez-vous être bénéfique à l’enquête ?

Sur ce, le propriétaire du théâtre sort d’un pas courroucé, rendu grotesque par son embonpoint. Le petit vieillard s’engouffre dans les coulisses du théâtre, suivi de près par Soo Lin. Ils traversent un couloir sombre et se retrouvent dans les loges, éclairées d’ampoules chaudes et pleines de costumes et autres accessoires. La détective se met à les examiner avec soin alors que le vieil homme s’installe dans une chaise.

- Vous êtes le metteur en scène de cette pièce, donc ?
- Oui, et directeur de la troupe. Nous en étions à notre cinquième représentation et je…
- Monsieur McArthur ? le coupe la chinoise en s’assoyant brusquement en face de lui. Vous connaissez bien l’histoire d’Alice au pays des merveilles, n’est-ce pas ?

Il hoche la tête.

- Ma petite-fille, Lia, adorait que je lui lise cette histoire lorsqu’elle était petite. J’ai monté cette pièce pour elle, elle nous a même beaucoup aidés avec les accessoires.
- Les accessoires, bien. C’est précisément où je voulais en venir. Quels sont les accessoires distinctifs du lapin blanc, dites-moi.
- Mais voyons, dit-il en riant, il porte un haut-de-forme et une montre de gousset, c’est là tout l’absurdité de la chose.
- Une montre, très bien. Où était-elle, donc ?
- Hein ?
- La montre.

Elle se relève et s’adresse à Phili, cette fois.

- Il avait bien le chapeau, mais où était passé la montre ? Sans cet accessoire, impossible de rendre le personnage crédible. Elle doit forcément être quelque part, hum ?

Elle se remet ensuite à interroger le metteur en scène sur le système des accessoires, sur les techniciens ainsi que chaque membre de la troupe. Une fois suffisamment de notes en main, elle se lève, remet son manteau et fait signe à Philibert de la suivre à l’extérieur.

- En quoi sont faites les montres anciennes, Phili, le sais-tu ? De cuivre, bien souvent. Et étant moi-même une personne assez… traditionnelle, je sais que les gentlemen de l’époque victorienne portaient tous leurs montres de gousset dans la poche de leurs redingotes, au niveau du cœur. Me suis-tu ? Et si quelqu’un avait piégé la montre pour qu’elle explose contre la poitrine de l’acteur ?

lls remontent dans la voiture et la chinoise envoie un autre texto.

- Tu peux oublier le « et si ». Je suis certaine que c’est ce qui est arrivé. Il nous manque encore l’identité du tueur et le motif, surtout, le motif… Quoiqu’il en soit (elle lui remet son téléphone) Tu as un rendez-vous ce soir. Avec Lia, la bibliothécaire. Elle te trouve très attirant. Pose-lui des questions sur son grand-père et les membres de la troupe. Je compte sur ta discrétion, hum ?

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Message par Philibert Lun 26 Déc - 7:16

- Phili ?
Le jeune homme de main s'apprêtait à répondre lorsque la douce main de sa patronne vint effleurer la peau de son visage mal rasé. Il aurait pu comprendre que c'était pour s'assurer d'être dans la réalité mais il ne le fit pas, continuant de se cramponner à l'idée que quelqu'un était rentré par effraction dans les quelques pièces que les deux collègues partageaient désormais.
Finalement, ce fut la suite des propos de la belle chinoise qui vint lui faire réaliser le pourquoi de cette attitude :

- Qu’est-ce que tu fais dans mon lit presque nu ?

Philibert ne s'embarassa pas dans cette situation, malgré le côté gênant que pouvait avoir cette scène, après tout il n'avait pas réellement la foi de rentrer dans un discours inutile pour expliquer sa tenue et sa venue, et encore moins pour lui signaler qu'il était trop feignant pour tenter ce genre d'approche douteuse.
Il allait répondre simplement en voyant Soo s'éloignait qu' Il était venu à cause de son cri qui avait traversé tout l'appartement et l'avait inquièté lorsque la détective repris la parole pour dire ces quelques mots, synonymes d'un léger avoeu de faiblesse :

- Peu importe. Si tu pouvais… Si tu pouvais rester jusqu’à ce que je me rendorme, ça serait bien. 

Rester assis à rien faire en attendant ? Le brun ne put refuser cette offre si alléchante tandis que la jeune femme s'allongeait sous ses draps.
Il resta sur le coin du lit, posant la paume de ses mains derrière son dos pour prendre appui sur le matelas en regardant l'entrée de la pièce le temps de quelques minutes, il divagua même un peu sur le plafond avant que sa patronne ne parviennent à se rendormir.
Quand ce fut chose faite, le brun eut une immense envie de rester là pour dormir aussi, sa propre chambre étant quand même à plusieurs mètres ! Mais il fit un effort colossal pour se lever, traîner des pieds et se laisser tomber sur son propre lit dont les draps étaient toujours en vrac. Une remarque sur sa presque nudité par jour était suffisante à son goût.

****************************************

Les volets jamais fermes de sa chambre ne permettait que en de très rare occasion de permettre à Philibert de faire des grasses matinées, et aujourd'hui n'avait pas échappé à la règle. Il se redressant lentement, se leva doucement, saisit une chemise mollement, se vêtit sans énergie et partit en trainant de la patte, les cheveux dans tout les sens et les yeux encore mi clos, passant à quelques centimètres seulement de l'encadrement de sa porte.
Lorsqu'il pénétra dans la cuisine, se grattant l'arrière de la tête, il vit à travers ses yeux à moitie ouvert sa patronne ayant déjà réalisé toute ses taches matinales, et bien plus en forme qu'hier soir.
Il allait délicatement poser ses fesses sur le tabouret en face d'elle lorsque la jeune femme prit la parole sans lever les yeux de son article, ordonnant un départ immédiat.
Il commençait à la connaitre, elle avait probablement découvert quelque chose, et lorsque c' était le cas elle était innaretable. Ainsi, il ne râla que très peu et dans sa barbe d'une maniere timide avant de tendre son bras et s'emparer du téléphone. Ils étaient parti.

Une fois assis dans leur véhicule, sa chemise ayant encore le col à moitie en vrac, il posa sa tête contre la vitre malgré les vibrations pour gagner quelques minutes supplémentaires de tranquillité avant le début de cette journée qui s'annonçait bien rempli.
Une fois à destination il reconnut son ancien conducteur, le propriétaire du théâtre accompagne d'un petit homme marqué par l'age tout comme sa canne. Un dialogue bref et tranche s'engagea entre toutes les personnes matinal de ce groupe avant que le propriétaire remis à sa place ne parte... Philibert rala intérieurement, se disant qu'il devra sortir son téléphone pour appeler de nouveau un taxi si ils doivent se déplacer avant d'emboîter le pas à sa patronne et au ciel homme toujours sans dire le moindre mot. Soo savait ce qu'elle voulait, tant qu'on ne l'interogeait pas Philibert ne devait surement pas parler, de toute façon il était trop feignant pour chercher un sujet de discussion valable.
La conversation se termine dans une salle empli de choses aussi étranges que colorés, mais le jeune brun préfère rester dans l'ouverture de la porte, s'appuyant légèrement sur la tranche de béton pour soutenir son poids tandis que Soo menait son enquête d'une main de maitre.
Elle l'interogea sur la présence de la montre sur la scène de crime, l'homme de main qui avait eu tout le loisir qu'il voulait pour observer les policiers depuis le confortable siège qui supportait son poids ce jour là se souvint qu'aucune montre n'avait été trouvé ni même mentionné. Il se contenta de répondre au plus court :

- Disparue d'ici.

La détective avait déjà une longueur d'avance sur lui, elle reprit alors son interrogatoire tandis qu'il se contenta de bailler discrètement deux fois avant qu'elle ne reprenne les commandes et lui demanda de la suivre :

- En quoi sont faites les montres anciennes, Phili, le sais-tu ?

Question rhétorique, il n'avait pas à répondre.

- De cuivre, bien souvent. Et étant moi-même une personne assez… traditionnelle, je sais que les gentlemen de l’époque victorienne portaient tous leurs montres de gousset dans la poche de leurs redingotes, au niveau du cœur. Me suis-tu ? Et si quelqu’un avait piégé la montre pour qu’elle explose contre la poitrine de l’acteur ? Tu peux oublier le « et si ». Je suis certaine que c’est ce qui est arrivé. Il nous manque encore l’identité du tueur et le motif, surtout, le motif… Quoiqu’il en soit tu as un rendez-vous ce soir. Avec Lia, la bibliothécaire. Elle te trouve très attirant. Pose-lui des questions sur son grand-père et les membres de la troupe. Je compte sur ta discrétion, hum ?

Le jeune homme suivait sa boss dans le taxi lorsqu'il recupéra son téléphone, il ne c'était même pas rendu compte qu'il ne l'avait pas sur lui, heureusement qu'il n'en avait pas eu besoin...
Puis sa nouvelle mission parvint à ses oreilles, Lia ? La bibliothécaire ? Attirant ? Grand père ?
Il mit quelques secondes à faire le lien, entre ces informations et la personne qu'il lui avait donné le livre la veille.
Tout en observant son reflet négligé dans la glace il répondit avant de soupirer :

- Je lui plais? Elle ne doit pas être très difficile je ne me souviens même pas si j'ai articule en lui parlant...

Il se tourna alors vers sa patronne on ne peut plus déterminée et concentrée :

- Je présume que je dois me changer avant ce soir hein ? Bon ben allons y patronne...

************************************

Le soir vint rapidement, Philibert sorti seul de son taxi devant le cinéma imposant qui lui faisait face, portant sa cravate rouge fétiche et une chemise noire assez près du corps, dévoilant avec discrétion le corps fin mais entraine de l'homme de main qui de ses yeux cherchait dans la foule une personne en particulier. Mince, elle ressemble à quoi déjà cette jeune bibliothécaire ?
Finalement ses yeux tombèrent sur une petite femme blonde vêtu d'une robe noire élégante, dissimule derrière une longue veste rouge en coton et une écharpe mélangeant ces deux couleurs. Elle c' était maquillée à la perfection, ayant passé plus de temps dans la salle de bain aujourd'hui que Phili avait dû en passer debout tour court.
Lorsque leurs yeux se croisèrent, elle sourit timidement avant de rougir et de tourner la tête par timidité, ce devait être elle. Il s'empara discrètement de son téléphone pour signaler à sa patronne d'un sms qu'il commençait la mission. Il la rejoint ensuite de sa non chalance habituelle, ayant trop la flemme pour se prendre la tête et tenter de la séduire pour avoir plus d'informations, puis elle s'empara de son bras en détournant les yeux avant qu'il ne s'avance vers le cinéma.
Quelques heures passa avant qu'il ne rentre dans l'appart qu'il partageait avec une autre jeune femme, Soo.
Il ouvrit la porte, enleva directement sa cravate pour ne pas que la couleur chaude vienne embêter celle-ci et commença son petit discours voyant qu'elle le guettait de la cuisine, il avait une main légèrement rougit et une grosse trace de rouge à lèvre sur la joue, étrangement proche de sa bouche :

- J'avais plus de batterie. Elle n'est pas bavarde du tout, elle m'a rien dit pendant tout le cinéma et j'ai pu profiter du calme de la salle pour me reposer mais une fois au restaurant, et que j'ai mentionné le livre que j'ai soi disant emprunté elle est parti toute seule sur Alice et son grand père dans la foulée. Si je me souviens bien, elle adore cette histoire, énormément et elle était contente que son père l'adapte mais elle lui reproche aussi qu'il s'implique tellement dans cette pièce qu'il en oublie tout le reste dont elle, et qu'il passe plus de temps avec ces acteurs qu'avec sa famille ou ses amis et que ca l'attriste. Elle avait tenter d'en parler à Barnabet qui si j'ai bien suivi était l'acteur du lapin blanc pour qu'il tente une approche plus souple que elle au détour d'un verre qu'ils avaient pris mais il est mort avant si j'ai suivi, ca l'a attristé aussi mais elle ne le connaissait pas vraiment.

Le brun reprit son souffle, même si il n'avait pas trouve la force jusque la de le faire, sa capacité pulmonaire avait atteint son extrême limite, il reprit plus lentement :

- Ah et les trucs insignifiants, quand je l'ai raccompagné, déjà c'était au moins à 150 mètres, puis elle a attendu une minute devant sa porte en me regardant, ce que je n'ai pas compris, avant de programmer un deuxième rendez vous et de m'embrasser sur la joue juste avant de se précipiter dans son domicile. Ah et on c'est fait agresser au couteau dans la rue par un mec qui portait un masque de chat qui souriait avec plein de dents du coup j'ai du lui coller un coup de poing en plein visage, elle avait si peur qu'elle voulait pas ouvrir les yeux, je sais pas si c'est une réaction normal et j'ai pas la foi d'y réfléchir, m'enfin...

Philibert reprit son souffle une deuxième fois, avant de se laisser tomber sur le canapé en deboutonnant le bouton le plus haut de sa chemise :

- Tu as des questions boss ?

Il n'avait pas l'habitude de faire des phrases aussi longues, mais encore moins qu'il ne soit pas interrompu par la belle chinoise lorsque quelque chose pouvait être intéressant dans ses maigres discours, alors il ferma les yeux dirigés vers le plafond et tenta de se préparer mentalement à une avalanche de questions, mais en vain.
Philibert
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