Clopons [Pv Noe] TERMINÉ

Tina fit un signe de main à la camionnette qui s'en allait vers un endroit inconnu, transportant dans son coffre un homme assommé et certainement destiné à une fin tragique. Elle regarda le sol où ne figurait aucune trace de sang. Voilà un boulot fait, et bien fait.
La demoiselle se mit à errer dans la rue sombre où se trouvait tout de même quelques passant. A 3h du matin il ne fallait pas s'attendre à voir grand monde et l'air y était plus pure.
La belle fouilla dans sa poche pour chercher son paquet de cigarette mais se souvenait qu'elle avait utiliser la dernière hier. Pas de chance. Elle aimait bien tiré une clope après un travaille accompli pour décompresser totalement de tout ce boulot, et aller prendre ce divin cocktail chez le gars à la forêt amazonienne à la place des cheveux. Mais bon, pour cette nuit elle allait juste rentrer, prendre un bain brulant et se coucher dans ses draps chaud et doux.
C'est alors qu'elle vit au loin se qui s'emblait être une fumée de tabac. Tina s'approchait mais la personne était bien trop dans l'ombre pour qu'elle voit à qui elle avait à faire, elle s'arrêta sous le lampadaire, assez prêt pour être entendu et assez loin pour sortir son gun et abattre la personne au cas où ça serait une mauvaise connaissance. Elle mis la main sur sa hanche et demanda, d'une voix enjôleuse :

"Vous n'en auriez pas une pour moi ?"

Nô Kotasu était, depuis toujours, un oiseau de nuit. Il se couchait tard (où tôt, aux petites heures du matin), dormait une heure ou deux, allait animer la radio et retournait dormir pour se réveiller seulement au soir. Évitant le soleil ainsi, comme un vampire, sa peau était aussi claire et pâle que la lune qu'il aimait tant.

Maudissant l'air froid de l'hiver, il était appuyer contre un mur, dans le fond d'une ruelle, faisant des allez-retours entre sa cigarette et sa poche ou il cachait sa main glacée : il était autrefois un addict de drogues dures, et s'il en prenait toujours, il tentait de calmer ses tentations avec un poison moins... nocif.

Il attendit le coffre d'une valise claquée et porta son attention à la jeune femme qui la regardait partir. À une telle heure, il ne faisait aucun doute que les activités qu'elle pratiquait n'avait rien de très éthique, mais ce n'était pas ce qui dérangeait l'androgyne. Du moment qu'il n'avait pas besoin de voir la violence, il n'était pas vraiment troublé. Savoir que de telles atrocités étaient commises dans la ville ou il résidait ne le dérangeait pas du tout.

L'animateur de radio laissa son regard glissé sur la brunette : elle était très jolie, elle avait des courbes généreuses qui ne pouvaient que lui plaire. L'inconnue le remarqua, et s'approcha, restant néanmoins dans le faisceau lumineux que projetait un lampadaire. D'une voix aussi délicieuse que les meilleures des sucreries, elle lui demanda, sensuelle :

-Vous n'en auriez pas une pour moi ?

Toujours caché dans l'ombre, il prit le temps de laisser la fumée s'échapper d'entre ses lèvres et sourit. Apprécier une telle compagnie saurait forcément le réchauffer. Les belles femmes, selon lui, étaient aussi réconfortante qu'un doux printemps après un hiver difficile. Aussi suave que sa nouvelle compagnonne, il répondit :

-J'en ai quelques une, oui... Je ne les offres pas à n'importe qui.

Autre pause, il évalua de nouveau la brunette : définitivement assez jolie pour passer la soirée avec lui, hm.

-Mais si vous promettez que nous n'allons pas nous quitter inconnu l'un à l'autre ce soir, je veux bien partager.

-Mais si vous promettez que nous n'allons pas nous quitter inconnu l'un à l'autre ce soir, je veux bien partager.

Tina haussa les sourcils, toujours avec son sourire enjolivant sur son visage. D'après la voix c'était un homme et même s'il divaguait dans un terrain dangereux, la demoiselle se laisserai bien tenté par un jeux de séduction, pour un soir.
Elle s'approcha de lui, n'ayant même pas besoin de mouvoir son corps pour que toute ses "qualités" soient mis en évidence à travers son jean moulant et son haut qui ne cachait que sa poitrine, et encore.
Dans la pénombre elle ne put qu'apercevoir d'étrange lieur violet qui semblait être ses yeux. Sans gène, Tina prit délicatement la cigarette de la bouche de son interlocuteur. Elle prit une grande bouffée de cette drogue sacré, une fumée qu'elle émana doucement sur le visage de l'inconnu avant de le lui remettre tout aussi doucement.

J'espèce … que cette réponse vous convienne. Tina, enchantée.

La demoiselle haussa un sourcil, mais ne dit rien. Juste à son accoutrement (d'ailleurs Nô se demandait si elle n'avait pas froid) , le blond savait qu'elle n'était pas prude. Et tant mieux! Il n'aimait pas les saintes-nitouches. Elle s'approcha de la vipère à la façon d'une tigresse, et lui restait dans la sécurité de la nuit et de l'ombre.

De ses longs doigts fins, elle lui retira la cigarette de la bouche et la porta à la sienne, lui volant un peu de la si délicate fumée. Ce fut son tour de haussé un sourcil ; elle s'en permettait pas mal, la fillette. Il apprendrait à en faire de même. Flirtant avec lui, elle répondit finalement :

-J'espère … que cette réponse vous convienne. Tina, enchantée.

La dénommée Tina lui rendit le bâtonnet de cancer, directement dans sa bouche, et il dut le retirer pour répondre :

-Nô. Moi de même.

Une voiture passa, éclairant son visage l'espace d'une seconde de ses lumières avant. Tendant la main pour glisser ses doigts contre sa joue, très rapidement, il constata :

-Votre peau est gelée. Vous seriez tout aussi jolie au chaud, vous savez? Ou devez-vous absolument étalé vos atouts? Non que ça me déplaise.

-Nô. Moi de même.

Tina regarda du coin de l'œil la voiture qui passa, ses sens de survis était toujours aux aiguait même pour une simple voiture, un simple son, une simple lueur dans l'ombre. Mais la lumière éclaira l'inconnu où la belle put voir un visage très fin, taillé par l'age et la finesse de son corps mais qui semblait bien doux et pompeux comme celui d'une femme. Un androgyne tient donc, ce n'était pas dans ses habitudes de filtrer avec des gens qui n'avaient ni gun, ni drogue dans les poches et avec un si joli visage mais il y avait une première à tout. Et puis ses yeux violets étaient très envoûtant.
Ledit Nô posa sa main à peine chaude sur la joue de la jeune femme qui eut un léger mouvement de recul, avant de constater qu'il ne lui voulait pas de mal.

-Votre peau est gelée. Vous seriez tout aussi jolie au chaud, vous savez? Ou devez-vous absolument étalé vos atouts? Non que ça me déplaise.

Tina eut un sourire sur le coin de son visage avant de reboutonner son long manteau noir pour mettre son buste à l'abri jusqu'en haut de sa généreuse poitrine. Elle ne craignait pas le froid, elle a toujours était gelé, hiver comme été mais elle aimait le froid, ça la rendait beaucoup plus lucide, réfléchit et elle se sentait mieux respirer. Et puis en hiver, la nuit tombe plus vide ...

Je m'en voudrais que vous vous sentiez perturbé durant notre cheminement, je vous suis, vous aimez un endroit en particulier ?

La belle mit ses mains dans ses poches et continua d'observer ses lueurs violettes dans la pénombre.

-Je m'en voudrais que vous vous sentiez perturbé durant notre cheminement, je vous suis, vous aimez un endroit en particulier ?

La brunette était maintenant vêtu plus convenablement. Voila qui était plus intelligent. L'androgyne sorti de l'ombre et se dévoila de nouveau à la jeune femme. Il lui tendit son bras, l'invitant à le suivre.

Nô avait beaucoup de contacts... Non, énormément BEAUCOUP de contacts. Des amis dans toutes les ''alliances'' de la ville. Il ne se joignait à aucun parti et ne prenait pas vraiment part à leurs activités, mais il se liait néanmoins d'amitié avec les gens qu'il jugeait... Important. Cela lui permettait d'agir un peu comme il le voulait, passant par dessus des règles appliquées à d'autre individu.

Il savait exactement ou amener sa nouvelle compagne, et il lui fit conversation tout au long du chemin, parlant un peu de tout et de rien, contemplant la température froide de l'hiver. Il s'arrêta devant une porte et sorti un trousseau de clefs : naturellement, tout les endroits dit ''propres'' étaient fermées à une telle heure, mais cela n'arrêtait pas vraiment le blond.

Il ouvrit le commerce et laissa l'inconnue passer devant lui. Dans ce qui semblait être un café, nombreux félins s'approchèrent des deux nouveaux venus qui avaient déranger leur sommeil. Doucement, Kotasu demanda :

-Êtes vous familière avec les ''cat coffee''?

Il se pencha vers l'un des chats et caressa doucement son crâne avant d'aller allumer les lumières. L'ambiance était calme et tamisé, l'endroit très chaleureux. Nô désigna une chaise à la demoiselle, lui retirant son manteau de sur les épaules. S'éloignant de la table ou elle était maintenant installée, il lui indiqua :

-Je reviens tout de suite avec quelque chose à boire.

Puis la quitta pour s’engouffrer dans les cuisines. Il prépara deux cafés alcoolisés et sucrés, mais surtout délicieux. Il fut de retours seulement quelques minutes plus tard. Il posa les breuvages sur la table et s'installa devant la jeune femme.

-J'aime les félins. Ils sont si... Indépendants. Pourtant, ils aiment bien être caressé. J'imagine que je suis un peu comme eux.

Il trempa ses lèvres dans le café et demanda :

-Quel est votre animal intérieur, Tina?